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Vous avez sans doute entendu parler du survivalisme, notamment dans le contexte des résultats d’élections, des catastrophes naturelles ou des situations d’urgence. Mais savez-vous vraiment ce qu’est un survivaliste ? Au-delà des stéréotypes et des clichés, le survivalisme est un mouvement complexe, profondément ancré dans certaines sociétés, qui gagnent de plus en plus de terrain en France comme dans le reste du monde.

Le survivalisme, un mouvement mondial

Le survivalisme n’est pas un phénomène récent. Depuis des années, des individus à travers le monde se préparent à survivre en cas de crise majeure comme une guerre, une catastrophe naturelle ou un effondrement social.

Le mouvement survivaliste est né aux États-Unis dans les années 1960, en pleine guerre froide. Il s’est ensuite développé dans d’autres pays, notamment en France. Selon Bertrand Vidal, sociologue auteur de l’ouvrage « Le survivalisme : entre paranoïa et résilience », il y aurait aujourd’hui plusieurs milliers de survivalistes en France.

Les survivalistes se distinguent par une volonté d’autonomie et une préparation minutieuse pour faire face à l’inconnu. Ils cultivent des compétences et des connaissances qui leur permettent de survivre dans des conditions extrêmes.

Le survivalisme en France : une définition complexe

En France, la définition du survivalisme est complexe. Il ne s’agit pas simplement de se préparer à une catastrophe, mais de changer de mode de vie pour devenir plus autonome et résilient.

Le survivaliste en France est souvent un citoyen ordinaire, qui a pris conscience des risques potentiels et a décidé de prendre les choses en main. Il s’équipe d’un sac d’évacuation, suit des stages de survie, apprend des techniques de survie et se prépare à l’éventualité d’une crise majeure.

Cela peut inclure la préparation à une guerre civile, à une catastrophe naturelle, à une pénurie d’eau potable, à une crise économique ou à toute autre situation d’urgence. Il est animé par un état d’esprit de survie, guidé par une volonté de préserver sa vie et celle de ses proches.

Les éléments clés du survivalisme

Dans le cadre du survivalisme, plusieurs éléments sont essentiels. D’abord, l’acquisition de compétences et connaissances nécessaires pour survivre en autonomie : savoir faire du feu, construire un abri, trouver de l’eau potable, se nourrir en pleine nature, etc.

Le kit de survie est un autre élément clé. Il contient tout le nécessaire pour survivre pendant plusieurs jours sans aide extérieure : nourriture, eau, outils, médicaments, etc. Le couteau de survie est l’un des outils les plus importants du kit.

Enfin, l’état d’esprit est une composante essentielle du survivalisme. Les survivalistes doivent être prêts à affronter des situations difficiles, à prendre des décisions rapidement et à faire face à l’incertitude.

Survivalisme : mode de vie ou paranoïa ?

Le survivalisme est souvent perçu comme une mouvance paranoïaque, mais il s’agit avant tout d’un mode de vie. Les survivalistes sont des individus qui, face à l’incertitude du monde moderne, choisissent de prendre leur vie en main et de se préparer à l’inconnu.

Ils ne sont pas nécessairement alarmistes ou paranoïaques, mais simplement conscients des risques et préparés à y faire face. Pour eux, le survivalisme est une forme d’autonomie, une façon de se sentir plus en sécurité dans un monde incertain.

Conclusion

Le survivalisme est un mouvement complexe, qui englobe une grande variété de pratiques et de croyances. Les survivalistes sont des individus qui se préparent à l’inconnu, en cultivant des compétences et des connaissances qui leur permettent de survivre dans des conditions extrêmes. Ils sont animés par un désir d’autonomie et une volonté de préserver leur vie et celle de leurs proches. Ce n’est pas seulement une question de préparation à une catastrophe, mais une manière de voir le monde et de vivre sa vie.